Synonyme de fête et d’ambiance survoltée, elle correspond en même  temps à une mémoire musicale des congolais, et plus généralement africains.

Comme le rappelle l’écrivain Sylvain Mbemba : « la rumba va  régler la respiration de ce continent de la fin des années 30 à nos  jours ».

Née dans les années 1930, sur les rives du fleuve Congo, après l'arrivée sur le continent africain de la rumba cubaine, ses origines  remonteraient, selon certains, au royaume Kongo, où l'on pratiquait une danse appelée Nkumba (nombril). De Kinshasa à Brazzaville,  sur chaque rive du fleuve Congo, la rumba imprègne la vie des  congolais où, de buvette en dancing, de sono en orchestre, "tout un chacun vient tordre le cou aux lendemains qui déchantent d’un trait d’humour de la danse". Les chansons racontent leurs histoires et se font l’écho de la vie des citadins au jour le jour. Certains titres ont chanté la naissance de l’Afrique moderne,  comme le célèbre « Indépendance Cha-cha » de Joseph Kabaselle  en 1960.

Yiza wa wa Rumba en langue Kongo signifie "Viens écouter la Rumba", crée par Emile Biayenda, les musiciens nous transportent sur les rives du fleuve Congo à la découverte des  Ngandas (bar dansant) où la musique et l’élégance incarnée par la  présence des sapeurs de la SAPE ( Société des Ambiances et des  Personne Élégantes) côtoient les notes de la guitare Sébène qui charmeront nos pas de danse le temps d'un concert tropical.

 

Composition du groupe 

Soliac Matsimba : chant lead

Féli Koubaka : guitare,choeurs

Didier Fréboeuf : piano 

Guillaume Souriau : Basse

Emile Biayenda : Percussions, choeurs